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jeudi 7 janvier 2021
Milan royal : comptage européen des hivernants les 9 et 10 Janvier 2021
Le Milan royal, une espèce vulnérable
La France accueille un nombre important de Milan royaux hivernant, originaires du Nord-est de l’Europe. En hiver, à la tombée de la nuit, ils se réunissent sous forme de dortoirs pouvant regrouper des dizaines, voire des centaines d’individus !
Le Milan royal est présent uniquement en Europe. L’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la France, la Suisse et la Suède abritent 93 % de la population nicheuse mondiale. Régulièrement victime de persécutions et d’empoisonnements en particulier, le Milan royal a subi des déclins majeurs dans plusieurs pays d’Europe et en France notamment. Aujourd’hui, il demeure vulnérable en France.
Un comptage dans quel but ?
Les 9 et 10 janvier 2021, c’est toute l’Europe qui sera mobilisée pour recenser leurs effectifs : la France, la Suisse, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Slovaquie, le Danemark, la République Tchèque, la Belgique, la Suède. Ces données permettent de suivre l’évolution des effectifs et la répartition des hivernants.
Comment participer ?
Nul besoin d’être expert pour participer à cette opération, tous les volontaires désirant contribuer à l’amélioration des connaissances et à la sauvegarde du Milan royal sont les bienvenus. Pour cela, vérifiez que l'espèce hiverne bien dans votre département (carte des données de janvier 2020 ci-dessous) et contactez le réseau Milan royal de la LPO France (johanna.manteau@lpo.fr et fabienne.david@lpo.fr) ou votre association locale de protection de la nature.
En janvier 2020, 14 487 individus réunis dans 237 dortoirs avaient été recensés sur le territoire, marquant ainsi un nouveau record ! Qu’en sera-t-il cette année ?
Défi naturaliste pour Halloween : la « mouche à tête de citrouille »
Défi naturaliste pour Halloween : D’octobre à mars, venu le froid de l’hiver, dans les orbites d’un vieux cadavre, saurez-vous trouver la « mouche à tête de citrouille », Thyreophora cynophila ?
L’extinction d’espèces est un signal funeste. Pour autant, il arrive que des espèces considérées éteintes "ressuscitent". C’est le cas de la mouche à tête orange, Thyreophora cynophila. Cette mouche qui ne vole qu’en hiver autour des gros cadavres a disparu pendant plus d’un siècle et demi des registres entomologiques avant d’être redécouverte en Espagne (1) puis en France (2). Les observations produites l’an dernier grâce à Faune France et d’autres réseaux d’observateurs confirment qu’elle est encore présente dans les Pyrénées (3). Son aire de répartition est-elle réduite à ce massif ou est-elle présente aussi dans le Massif central, les Alpes, les Vosges, le Jura voir ailleurs ? Votre attention de naturaliste, randonneur, éleveur, chasseur, forestier peut répondre à cette question. Cet hiver, si vous trouvez une carcasse, examinez la et photographiez les mouches pour saisir votre donnée dans Faune France ou la faire parvenir à laurent.pelozuelo@univ-tlse3.fr
Action de l’inventaire national du patrimoine naturel soutenue par l’UMS Patrimoine Naturel, l'Office Français de la Biodiversité, le Centre National de la Recherche Scientifique, le Muséum National d’Histoire Naturelle.
(1) Martin-Vega et al. 2010. Back from the dead: T. cynophila 'globally extinct' fugitive in Spain. Systematic Entomology. Carles-Tolrá et al.T. cynophila collected in Spain 160 years after it was thought to be extinct. (2) Leal et al. 2020. Back from the dead II: T. cynophila resurfaces in France after a 183-year-long absence. Annales de la Société Entomologique de France. (3) Azemar et al. 2020. Breaking the silence: how shedding light on the bone-skipper fly T. cynophila demonstrated it still has a large distribution area in the Pyrenees mountains, France. Biodiversity Data Journal.
posté par Faune-Lr Meridionalis
vendredi 24 juillet 2020
Passage postnuptial de Pies-grièches à poitrine rose en France : soyez attentifs
Avec un seul mâle cantonné détecté en 2020, la population française de Pie-grièche à poitrine rose est malheureusement en train de vivre son épilogue dans notre pays.
En revanche, les efforts de renforcement de population déployés en Catalogne depuis plus de 10 ans par nos collègues de l'association Trenca permettent encore à cette espèce de compter quelques couples reproducteurs dans la péninsule. En effet, chaque année, entre 50 et 100 juvéniles de cette espèce sont relâchés dans les secteurs historiques de présence de l'espèce en Catalogne. Presque tous les individus ibériques sont désormais bagués et tous les jeunes relâchés ont également une baguage couleur.
Depuis le début des opérations de renforcement en Espagne, nous avons eu connaissance de 3 données d'oiseaux ibériques bagués qui ont été observés en passage en France le long de la côte.
Ainsi, à partir de maintenant et jusqu'en septembre inclus, soyez vigilants, car près d'une centaine d'oiseaux bagués vont tenter de rejoindre leurs quartiers d'hivernage en Afrique Australe et vont certainement emprunter une voie migratoire qui passe par nos côtes. Le plus probable est de capter ces oiseaux sur nos zones humides (Exemple de l'étang de Canet Roussillon en 2015 et 2017).
Soyez attentifs, car chez les jeunes de cette espèce, il peut y avoir une confusion avec la Pie-grièche méridionale et la Pie-grièche grise, mais chez la poitrine rose juvénile, le manteau et la calotte sont légèrement rayés (voir photo).
Alors à vos jumelles et longue-vue, n'hésitez pas à faire remonter vos observations sur Faune en étant attentif à la présence de bagues sur ces oiseaux et si possible; en essayant de prendre des photos.
La nature pyrénéenne à l'honneur : le projet FAUNAPYR
FAUNAPYR est un projet européen (POCTEFA), qui contribue à la protection des écosystèmes transfrontaliers à travers l’amélioration des connaissances de la répartition des espèces de la faune pyrénéenne.
Unnouvel outil de visualisation, connecté à plusieurs bases de données, dont Faune-France, permet d'explorer les informations collectées en Espagne, en Andorre et en France. Il est possible d’interroger la carte pour obtenir des informations sur la répartition des espèces, la richesse biologique ou l’état de connaissance des sites.
Parallèlement, les partenaires associés au projet lancent unBioblitzsur l’ensemble de la chaîne pyrénéenne. Vous êtes invité à y prendre part entre les 20/07 et 02/08/2020 en transmettant toutes vos observations sur Faune-Occitanie ou NaturaList en les identifiant à l’aide du code étude#Faunapyr.
Le projet FAUNAPYR bénéficie du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).
posté par Faune-Lr Meridionalis
jeudi 16 juillet 2020
Mission hérisson, c'est parti !
La Mission hérisson, opérationnelle dès ce 16 juillet, est un observatoire au long cours. Il s'agit d'une enquête de science participative dont le succès repose sur la contribution du plus grand nombre d'enquêteurs possible. N'hésitez-pas à vous en faire les ambassadeurs et à en parler autour de vous.
Objectifs ?
La Mission hérisson vise à dresser la carte détaillée de l'espèce, déterminer sa tendance d'évolution et, si les données sont suffisamment abondantes, étudier les variations de densité selon les régions et les habitats, voire tenter d'évaluer l'effectif de la population nationale
Tous ces éléments sont importants pour connaître l'état de santé d'un petit mammifère, dont le déclin est évident dans certaines régions mais hélas non documenté.
Matériel nécessaire ?
Pour participer, il faut s’équiper d’un tunnel à empreintes. Ce petit dispositif est facile à construire. Le site de Mission hérisson propose des plans précis à respecter absolument pour que les données collectées puissent être comparées. Il est aussi possible de se procurer un kit d'enquête déjà tout prêt.
Un appareil photo numérique, un smartphone, un scanner ou une photocopieuse vous permettront de numériser les relevés d'empreintes et de les poster sur le site national. Pas besoin d'avoir une grande définition.
Chaque session d'enquête dure 5 nuits consécutives. Les indices de présence doivent être relevés chaque matin. Cela prend quelques secondes. Les données peuvent être transmises en quelques minutes.
On peut effectuer plusieurs sessions d'enquête chaque année, en un même lieu ou dans des habitats différents et nous vous invitons à renouveler l'opération chaque année.
Comment procéder ?
Après avoir positionné le tunnel (fixé avec des sardines s'il est léger), il convient de l'appâter avec quelques croquettes, d'enduire les tampons d'encre naturelle faite à base de charbon et l‘huile végétale et de disposer deux feuilles de papier à chaque entrée du tunnel.
A partir de là, tout petit gourmand ou tout petit curieux laissera la trace de son passage. Dès lors, vous allez pouvoir jouer les inspecteurs et déterminer quelle espèce a emprunté votre tunnel. En cas de doute, la communauté des experts de la mission, vous aidera dans vos déterminations.
Pour transmettre vos observations, pas besoin de saisie compliquée. Il suffit de faire un cliché des pages d'empreintes et de les poster sur le site missionherisson.org, développé en partenariat avec Mosaic, centre de compétence du Muséum national d'Histoire naturelle et de l'Université de la Sorbonne.
Quand ?
Quand vous le souhaitez, mais un délai de six semaines doit être respecté si vous souhaitez renouveler une session d'enquête sur un même site. Durant cette période, n'hésitez pas à positionner votre tunnel ailleurs ou à le prêter à vos proches pour que d'autres relevés soient effectués.
Où ?
Partout où vous voulez, dans le respect des règles de propriété privée. Cela peut-être votre jardin, celui de vos proches, une haie près de chez vous, le site de vos vacances, votre petit coin de nature privilégié...
Petit conseil : disposez le tunnel le long d'une structure linaire comme une haie, un muret ou un alignement de buissons.
Rendez-vous sur le missionherisson.org
Pour découvrir comment obtenir ou construire un tunnel à empreintes, tout savoir sur le hérisson, comment contribuer à l'enquête, transmettre vos observations et bien plus encore, rendez-vous sur le site de l’enquête : https://missionherisson.org
lancement du prochain Atlas des Oiseaux de France en 2021!
Depuis la parution de l’Atlas des Oiseaux de France métropolitaine en 2015 (données de 2005-2012), l'avifaune a sensiblement évolué. A titre d'exemple, la Pie-grièche à poitrine rose ne semble plus être nicheuse en France. A l'inverse, l'Ibis falcinelle fait preuve d'un fort dynamisme au-delà de son bastion méditerranéen. Il semble donc important d’actualiser aujourd’hui nos connaissances.
Sous l’égide d’un Comité scientifique animé par la LPO et regroupant associatifs et chercheurs, émerge le projet d’un nouvel Atlas des Oiseaux de France. Il couvrira la période 2021-2024. Ses principaux objectifs sont de cartographier la répartition des différentes espèces d’oiseaux à l’échelle nationale, en période de nidification et d'hivernage, mais également d'améliorer l’estimation des tailles de populations. Cette information fait actuellement défaut pour près de 60% des espèces de l'avifaune nicheuse.
A l'occasion de cet ambitieux projet, dont les départements et territoires d’outre-mer font partie intégrante, l’ensemble des contributeurs de Faune-France seront mis à contribution par l’intermédiaire de leurs observations quotidiennes. Les données collectées sous forme de listes complètes, plus riches d'information, seront largement privilégiées dans les analyses envisagées.
Courant de l’automne, la méthode de prospection sera présentée, notamment par le biais de vidéos. Dans l'attente, un premier document décrit sommairement ce nouveau projet d'Atlas des oiseaux de France.
Plus de 26 000 cas de Mésanges bleues malades et mortes ont été signalés au NABU en Allemagne (via formulaire électronique) depuis le 11 mars.
Les premiers cas ont été notés vers le 11/3 en Allememage, puis l'épidémie a progressé et vient de brusquement s'accélérer. En effet, d'un total de 8000 cas signalés entre Mars et Pâques, ils sont passées à 15000 le 15/4, puis 20000 le 17/4 et 26000 le 21/4.
Il faut aussi savoir qu'en même temps l'épidémie s'étend. Il y a maintenant des cas confirmés en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
L'agent pathogène initialement suspecté vient d'être formellement confirmé, il s'agit de Suttonella ornithocola.
C'est une bactérie découverte et impliquée dans des mortalités de mésanges depuis 1996 au Royaume-Uni. Sa description formelle ne remontant qu'à 2005. Cette bactérie avait récemment été identifiée comme pathogène responsable d'un petit épisode de mortalité de mésange en Allemagne au printemps 2018...
L'infection entraîne des symptômes et une maladie de type pneumonie... Les oiseaux atteints restent assis apathiquement avec leurs plumes gonflées, ne tentant pas d'échapper aux personnes qui s'approchent, ils n’arrivent plus à s’alimenter, éprouvent des difficultés respiratoires et présentent souvent des atteintes oculaires puis meurent peu de temps après.
S. ornithocola affecte presque exclusivement les mésanges bleues, toutefois les mésanges nonettes, boréales, noires, huppées et longues-queues sont également potentiellement susceptibles d’être touchées. Les charbonnières quant à elles semblent nettement moins sensibles.
Cette bactérie n'est apparemment pas pathogène pour l'homme et les animaux de compagnie... Toutefois en ces temps de pandémie, il est toujours préférable de réduire les risques :
>>> Afin de limiter la transmission, il faut éviter les rassemblements et il est donc impératif d'enlever les mangeoires et abreuvoirs (ce qui d'ailleurs devrait déjà être fait à cette date).
Gardez un oeil sur vos mésanges... Et n'hésitez pas à noter vos observations d'oiseaux morts et symptômatiques sur Faune-LR en attendant les directives du CRBPO et du SAGIR pour les leur faire remonter. Prenez également toutes les précautions nécessaires si vous devez manipuler / collecter des oiseaux ou des carcasses.
Vous trouverez ICI un article (en anglais) qui traite de ce sujet.
S'immerger dans le vol des aigles royaux avec une précision inégalée
Après les voyages extraordinaires des jeunes Aigle de Bonelli (cf. news précédente), le blog du CRBPO, au travers de l'article de Christian Itty intitulé "Impact des parcs éoliens et erratisme chez l'Aigle royal : exploration par vidéos 3D modélisées à partir de données GPS", nous propose de nous immerger dans la peau d'un Aigle royal.
Le blog du CRBPO nous propose, au travers de l'article de Cécile Ponchon et Alain ravayrol, de découvrir les exceptionnels voyages des jeunes Aigle de Bonelli de 2019 :
Confinés, mais aux aguets : pour les noctambules !
Les contraintes de confinement nous obligeant à limiter nos déplacements, sur le même mode de principe que l'inventaire oiseaux ou papillons, qui se poursuivent bien évidemment, nous vous proposons désormais de transmettre vos observations réalisées la nuit.
En effet, plusieurs groupes taxonomiques tels les amphibiens ou encore certains oiseaux nocturnes comme le Petit-duc scops sont en pleine activité vocale à cette période. Saviez-vous également que la plupart des mammifères carnivores de France sont nocturnes ou crépusculaires ?
C’est pourquoi, nous vous invitons à transmettre vos observations faites la nuit depuis votre maison ou lors de vos déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile ainsi que le permet la réglementation.
Voici quelques liens du MNHN pour vous aider à identifier les animaux rencontrés la nuit :
MERIDIONALIS - Union des associations naturalistes du Languedoc-Roussillon
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet,
débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi
améliorer la connaissance et la protection de la faune